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CYCLE POSSESSION ET POUVOIR

Nous dédions les années 2009/2010 à un thème qui nous est cher et qui réunit notre pensé sur les divers projets artistiques. Plus que jamais, le théâtre portugais à besoin de sens (au delà de l’esthétique), tant au niveau de ces textes comme des choix de dramaturgie et mise en scène. Maintes fois, nous ressortons d’un spectacle avec une simples question: mais pourquoi ce texte et cette mise en scène maintenant, ce soir, aujourd’hui? Et nous nous demandons, avec ironie, certe, quel est l’intérret de cette pièce sinon l’âme et l’envie (bien solitaire) de “l’Artiste”?
Nous voulons nous démarquer à travers la production de sens et de voix d’evocation, évoquer le présent, évoquer la société et les problèmes de tous ou de quelqu’un en particulier. Nous proposons un théâtre politique, non pas un théâtre politisé ou encore politique au sens prosélyte du terme, mais au sens large: Le mot politique voulant dire en grec politikè (« science des affaires de la Cité »). Ainsi, les “affaires” de la cité sont aussi les notre et non pas le solipsisme de nos personnes (que nous ne refusons pas, mais que nous reléguons au second ou troisième plan).
Le «Cycle Possession et Pouvoir» définit donc notre génèse artisique, un thème idéal pour parler de ce qui possède et de ce qui sont possedé, pour parler du sexe, du corps, de la morale, de l’argent, des governements, des états, en bref: de nos société (en pointant ce qui l’y a de bon, comme de mauvais), sans vouloir pour autant entrer dans un théâtre ancré sur l’actualité ou sur la « mode de l’actuel ».
Cette année, nous avons prévu la production de 3 pièces: Hippolyte - monologue masculin sur la perplexité, Vitesse Maximum et 70 Kg, et on a projeté une autre pour 2010, Phèdre ou une mère qui aima son fils avec les mains.